L’expérience de l’ordinaire

Nuit Blanche

Paris, France

2018

Benjamin Loyauté

Invité par Rubis Mécénat, Benjamin Loyauté présente pour sa première exposition personnelle en France le nouveau chapitre de son œuvre évolutive au Palais de la Porte Dorée à Paris, inaugurée le soir de Nuit Blanche.

Avec cette exposition, l’artiste continue sa réflexion sur la magie de l’ordinaire et l’importance de l’héritage immatériel dans nos sociétés à travers un dispositif qui mêle film, installation, sculpture et performance. L’élément déclencheur de cet ordinaire magnifié, est ici la Candygraphie, un bonbon-sculpture et consommable, qui évoque par sa forme une étrange sculpture antique.
L’exposition invite les visiteurs à s’interroger sur le paradoxe et la radicalité que révèlent le rapport aux choses simples qui nous entourent et nous échappent ; remettant ainsi en cause notre perception de l’ordinaire.

Benjamin Loyauté

Benjamin Loyauté (né en 1979, Normandie) est un artiste plasticien français qui vit et travaille entre Bruxelles, Paris, Cusco et Madagascar. Sa pratique explore les logiques invisibles qui structurent et troublent notre rapport au monde : perception, récits collectifs, ubris et transmission. À travers la sculpture, le film, l’installation et la performance, il développe une écologie du sens où chaque œuvre devient objet de méditation, de dissémination et vecteur de liens — affectifs, cognitifs et culturels. Inspiré par la phénoménologie, la géopolitique et les sciences sociales, il mène une recherche autour du langage et de la sculpture sociale. Reconnu pour ses travaux sur l’immatériel et les transformations sociétales, il interroge aussi les formes de captation de l’attention et la valeur du bien commun. Ses histoires personnelles ne sont jamais trop loin : elles réapparaissent comme des variables instables, transformant son œuvre en un champ d’expérimentation continu. Ses créations ont été exposées au MoMA (New York), à la Power Station of Art (Shanghai), au MUDAM (Luxembourg), au Musée national de l’histoire de l’immigration (Paris), à Hakanto Contemporary (Antananarivo), au MAMC+ (Saint-Étienne), Kanal-Centre Pompidou (Brussels) et à la Somerset House (Londres), où il a représenté le premier Pavillon français à la Biennale de design en 2016 avec une installation hybride et un film. À travers sa série WeArtChange et ses projets Voir la mer, Déposséder le monde ou L’Ultimo Regalo, il conçoit l’art comme un outil d’attention, de subjectivation, d’émancipation et de résistance active.